mercredi 18 janvier 2012

LE DEVELOPPEMENT





  I.PRESENTATION DE L’AUTEUR
Le philosophe ebenezer Njoh- Mouellé est  né le 17 Septembre 1938 à, WOURI Bossoua, dans la région du Littoral au Cameroun. Spécialiste de henri Bergson, il a été étudiant  à la Sorbone et a eu comme professeur entre autre le renommé Vladimir JANKELEVITCH, qui a dirigé tous  ses travaux académiques, du diplôme d’Etude supérieur (DES) aux deux  thèses de doctorat, le 3ème cycle et le doctorat ancien régime.
Professeur à l’Université de Yaoundé , il a été pendant longtemps le chef de département de l   a philosophie de l’Ecole normale supérieure de Yaoundé où il a enseigné dès Octobre 1981, avant de ce voir confier de manière continue des responsabilités académiques et administratives au sein de l’Institut Universitaire nationale : Directeur des  études de l’Ecole normale supérieure (Octobre 168), Directeur de l’ENS, (Juillet 1972), secrétaire général de L’Université de Yaoundé (Aout 1973), Directeur de l’ENS(Juillet 1981) et j’en passe . A partir 1987, il a mené des activités  politique et fut nommé conseiller du président de la république pour les affaires culturelles et scientifiques. En 1997, il est élu député de l’Assemblée nationale où il a mené une expérience de parlementaire de 1997à2002, parallèlement avec  un autre mandat de quatre ans (1995-1999) en qualité de membre du Conseil Exécutif de l’UNESCO à Paris. Ce mandat se termine par une élection en 1999 aux fonctions de vice –président du conseil, pour le compte de l’Afrique. Il s’est rendu très rapidement célèbre par son premier livre de la médiocrité à l’excellence en 1970, où il analyse les phénomènes qui entravent le développement au Cameroun et les moyens d’y échapper à terme. La popularité de son œuvre auprès des milieux lettrés a valu à Noh-Mouelle de se voir proposé en 1990 une place de secrétariat général du rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais(RDPC). Ses pensées sont contenues de nombreux travaux des recherches, des livres, des conférences, des articles de journaux et de revues.
II. APPROCHE DEFINITIONNELLE DU CONCEPT DE DEVELOPPEMENT
Avant d’aborder le concept de développement chez Njoh – Mouellé, nous avons jugé mieux d’expliciter ce que l’on entend généralement par ce mot. En effet, le développement est un concept qui concerne tous les aspects possibles de la vie humaine, qu’il s’agisse de la politique, de l’économie, de la culture, de l’alimentation, du sport, de la  religion, etc. D’une part, c’est un concept dont l’idée exprime est périodiquement redéfinie selon le temps et les époques. D’autre part, sa définition qui diffère suivant les auteurs, s’avère nécessaire. C’est dans cette perspective que Christian Comeliau nous fait comprendre que « si la notion du développement interpelle par sa nouveauté historique, par le fait qu’elle parait bien constituer une préoccupation spécifique de l’époque que nous vivons, elle semble tellement évidente, pour ceux qui y recourent, qu’ils ne croient en fournir aucune définition précise »[1]
Toutefois, bien qu’il soit difficile d’accorder une définition précise au concept  du développement, nous allons donner quelques définitions des certains auteurs. Ainsi selon Odile CASTEL, « le développement est le processus par le quel un pays est capable de connaitre une croissance durable, autonome et convenablement répartie entre groupe sociaux et entre individu »[2]. Définissant le concept du développement dans une dimension sociale, F. Perroux dit que « c’est le fait que les hommes se nourrissent mieux, s’instruisent mieux, c’est donc l’évolution au cours de la quelle les besoins fondamentaux de l’homme sont progressivement satisfaits »[3]
Plus loin, si nous prenons le concept du développement dans son origine, il est définit par Odile CASTEL comme étant « un processus par le quel une société, a un moment de son histoire, s’organise pour une meilleure mobilisation et une meilleure utilisation des ressources et forces dont elle dispose, en vue d’atteindre un état jugé meilleure par elle-même conformément à ses aspirations et ses normes culturelles »[4]. Partant de ces définitions, le développement apparait non seulement comme une philosophie d’action mais aussi comme un objet stratégique sur un certain nombre d’idées fortes. Mais on ne saurait limiter le  développement au seul niveau matériel, et « le grossissement qualitatif de ce qui existe déjà »[5] .
De cette manière le développement devrait  chercher à fournir un type d’homme que le philosophe Njoh-Moeullé appelle « créateur, consommateur par nécessité et jamais par essence »[6]. Sur ce, nous passons à un examen de la crise du développement de l’homme.
III.EXAMEN DES CAUSES ET FACTEURS DE LA CRISE DU DEVELOPPEMENT DE L’HOMME
III.1. Discours de la philosophie du développement
Dans son ouvrage célèbre, De la médiocrité à l’excellence, Njoh-Mouellé développe longuement un propos sur la philosophie du développement. Celle-ci traverse son ouvrage de part en part. Ce qui fonde cette philosophie de  développement selon lui, c’est l’éthique de l’excellence. Dans la réflexion qu’il mène, notre philosophe établit une différence entre le développement matériel et le développement moral ou spirituel. Cette différence le conduira à distinguer le développement authentique du développement problématique : « le développement problématique qui appauvrit la substance humain, se vérifie à partir d’une critériologie principalement  constituée de statique généralement dépourvues des sens humain »[7] . Cela prouve que pour Njoh-Mouellé , les critères autres et indices (PNB ; PIB , taux de croissance , rapport mondial sur le développement …) utilisés par les organisations internationales , les économistes comme critères ou normes de référence pour évaluer le développement des populations d’un pays sont insuffisants et pas révélateurs pour traduire et avoir une perception du développement de l’homme . Pour cela il affirme : « c’est un point de vue superfificielle que celui qui se borner à juger du développement d’une société par l’aspect quantitatifs des réalisations matérielles qui y sont effectuées. Il faut encore regarder de près le rapport de l’homme à ces Réalisations. L’ignorance dont celui-ci preuve est la marque d’une misère plus grande encore »[8].
   Le développement tel que perçu par les économistes, financiers et autres experts n’est pas authentique et est très léger car il ne touche pas la question du développement dans sa profondeur. Cette approche est également « défectueuse parce qu’elle ne réfère pas l’économique à l’humain de telle sorte que le développement et le sous-développement puissent être évalués par rapport à ce repère éthique »[9]. Dépourvue de tout repère éthique et de toute référence humaine, le développement lu sous le prisme économique avec ses quantificateurs est vide. Il ne rend même pas visible l’horizon du développement authentique et réel. Le vrai développement est celui qui considère l’homme, qui le place au centre et qui a une signification pour celui-ci. Ses indices et ses grilles de perception sont donc d’un autre ordre. L’évaluation du développement moral et spirituel n’est possible qu’à partir des référentiels éthiques que sont par exemple, l « confiance » et « l’hospitalité »[10]. C’est pourquoi Lucien Ayissi peut conclure en affirmant qu’il est question d’un « développement dont l’homme est le bout de la chaine téléologique »[11].
    Il faut au vu de ce qui précède comprendre que la crise du développement humain est due à cette indissociabilité de l’être face à l’avoir. Ceci empêche l’homme d’affirmer la transcendance et la préséance de l’être sur l’avoir. Ainsi, on prend communément le développement comme une accumulation de biens matériels tout en ignorant que « tout enrichissement pris comme fin en soi est au bout du compte, un appauvrissement ; appauvrissement de l’être au profit de l’avoir, dilution de l’être dans l’avoir »[12].
    La conception courante du développement est aussi erronée car l’homme moderne pense que « pour se développer, il faut qu’il subordonne son être à la quête effrénée de l’avoir. Dans une telle conception du développement, l’homme perd alors de vue qu’en pérennant les biens matériels pour sa condition de possibilité ontologique, il aliène son être en le rivant à l’avoir »[13]. Cette conception du développement est lacunaire car contre-productive ; Un développement qui à l’avoir pour fin est hypothétique. Et pour l’illustrer, Njoh-Mouellé estime qu’on peut être démuni et diminué dans son être alors qu’on roule sur l’or. Avec cette conception, le moyen est pris pour la fin. Ce qui est dangereux, car l’avoir ne saurait être la norme du développement.
   Finalement, nous pouvons dire que le développement humain est en crise parce que la conception économique du développement ignore et fait abstraction de la référence éthique. Alors le sous-développement de l’homme est compris seulement à partir de sa paupérisation matérielle. C’est pourquoi Njoh-Mouellé martèle sr le fait que « le développement de l’homme est moins lié au matériel qu’aux facteurs éthiques »[14].
III.2- Analyses des causes de la crise du développement.
   Njoh-Mouellé n’indexe pas l’avoir comme agent et source du sous-développement humain. Il ne nous convie pas non plus à la pauvreté. Il veut nous mettre en garde en affirmant que « l’accumulation des biens matériels n’est pas une fin mais un moyen pour l’humanisation de l’homme »[15]. L’accumulation des biens matériels ne garantit pas le développement moral et spirituel de l’homme. En revanche l’avoir minimum assure l’épanouissement de celui-ci. Pour Njoh-Mouellé, l’homme accomplit et réalise son humanité s’il évite que l’enrichissement devienne l’occasion de l’appauvrissement de son être car : « ce qui importe dans tout processus d’enrichissement comme dans tout processus de transformation du monde c’est la réalisation du soi »[16]. C’est pourquoi il dénonce le monstre froid d’est la mondialisation. Elle opprime l’homme, l’écrase et le dépersonnalise. Pour y remédier, il faudrait en plus de sa teinture économique, lui donner une coloration humaine sinon l’humanité est sacrifiée au bénéfice de la rentabilité.
     Par ailleurs, nous pouvons dénoncer comme autre facteur de la crise du développement de l’homme « tout ce qui, comme la « misère subjective » et la « misère objective », fait peser une lourde hypothèque sur l’aspiration de l’homme à la liberté et à la créativité »[17]. La rupture dramatique que la fortune suscite entre mon moi actuel et ses aspirations légitimes est la première forme de misère. Cette forme est « la plus aiguë de la misère car elle fait le déchirement de l’aspiration jamais satisfaite ou imparfaitement satisfaite »[18] , dès lors que la tension de l’être à la dignité est étouffée par les nécessités de l’histoire ou aliénée par les attaques néfastes de la fortune.
   L’autre forme de misère qui a pour noms : « ignorance, superstition, analphabétisme »[19] est très évidente pour définir la crise du développement humain. C’est la misère des caverneux qui prennent des ombres pour des réalités. Njoh-Mouellé la considère comme la véritable misère parce qu’elle « maintient ou ravale l’homme à l’état de sous humanité par l’aliénation et le défaut de liberté qu’elle entraine »[20] . Bref, « la misère subjective et la misère objective représentent des limitations absolues à la libre expression de l’homme sous-développé »[21].
    En plus de ces deux formes des misères, Njoh-Mouellé identifie aussi la médiocrité comme facteur de la crise de l’homme. La médiocrité s’entend comme cette normalité confondante dans laquelle l’homme sous-développé vit, contraint qu’il est, sous la pression de la conformité sociale, de couler sa personnalité dans le moule uniformisateur d’un « on » tout à fait inauthentique, mais qui n’est pas moins déterminant par rapport au jugement et à l’agir de soi[22]. L’homme médiocre préfère fondre sa personnalité dans l’anonymat de la masse puisque celle-ci lui offre les privilèges que la société réserve à ceux qui par conformisme n’interrogent pas ses principes. Fondu et confondu dans la masse, l’homme médiocre ne distingue plus son moi individuel avec le moi collectif et ne discerne plus par son propre jugement le bien du mal, le vrai du faux, le beau du laid, le juste de l’injuste[23].  L’homme médiocre est incapable d’imprimer le sceau de sa personnalité sur le temps et l’histoire. « Son moi fondamental » se cache derrière le « moi conventionnel » car sa manière de penser et sa façon d’agir sont déterminées par la routine, le conformisme, le snobisme et la répétitivité. Il n’a plus ni personnalité ni identité.
    La médiocrité loin d’être un simple dédoublement est aussi et surtout une errance culturelle de cette dépersonnalisation de ceux dont l’identité est faussée, truquée, trafiquée et tronquée. C’est le cas de certains de nos intellectuels qui par complexe d’infériorité miment, imitent et singent le Blanc[24].
    Nous le voyons donc, tous ces facteurs que nous venons d’analyser sont la cause du sous-développement de l’homme. Pour y remédier, le philosophe nous propose et nous suggère l’éthique de l’excellence.
IV- CORRECTION DU SOUS-DEVELOPPEMENT DE L’HOMME
IV-1- La dialectique de l’être et de l’avoir
La modernité a détourné l’attention des hommes en leur faisant voir le sous-développement exclusivement en terme de privations. L’homme est ainsi défini par rapport à son avoir et non par rapport à l’être qui est pourtant son essence véritable. « Le véritable sous développement est celui de l’être en tant que tel. Un être sous-développé n’est pas un être qui n’a pas ceci, qui n’a pas cela, qui manque de ceci, qui est privé de cela…, un être sous-développé est d’abord un être en quelque sorte atrophié. ».[25] Etre atrophié c’est vivre dans l’ignorance, la superstition, la crainte des puissances terrifiante que l’on attribue à un univers déifié, la résignation qui voudrait que l’on se laisse faire par l’histoire au lieu de la faire. Le bonheur que l’on pense atteindre dans une société d’abondance n’est qu’un signe caractéristique de la médiocrité. Njoh-Mouellé ne veut surtout pas signifier que l’avoir que l’avoir n’a aucune importance dans l’entreprise d’épanouissement de l’homme, mais montrer que c’est de l’accessoire par rapport à l’essentiel qu’est l’être, car « ce n’est pas l’être qui doit être subordonné à l’avoir mais exactement le contraire »[26]. C’est ainsi que notre auteur assigne au développement une double fonction : « promouvoir l’excellence de l’homme en réduisant la médiocrité et fournir en permanence à l’excellence ainsi promue les conditions chaque fois nécessaires à sa réaffirmation »[27].
IV-2- Le maximum d’être homme ou l’excellence
            L’homme recherché par notre auteur, l’homme excellent ou l’homme de l’avenir, le seul que le développement doit consister à promouvoir, présente quelques caractéristiques principales qui sont : l’aptitude à la liberté, l’initiative créatrice, la responsabilité et l’activité incessante.
            Par liberté, Njoh-Mouellé entend l’affranchissement de l’homme des liens de l’esclavage qui lui viennent de la société dans laquelle il vit et de sa nature. La société en effet veut à tout instant maintenir ses membres dans une vision unique de l’existence. Par divers moyens, elle cherche à uniformiser les pensées et les actions des hommes, veillant à ce que personne ne fasse autrement. Il en est de même de notre nature, laquelle a tendance à nous maintenir dans des déterminations rigides et irréductibles, déterminations qui peuvent être d’ordre biologique, physiologique, psychologique ou, d’une manière générale, d’ordre culturel. L’homme excellent doit donc se donner pour tâche de se libérer de tout ce conditionnement pour se livrer à l’activité de transformation du réel encore appelée activité créatrice.
            La  créativité relève du domaine de l’art. « L’artiste est celui qui reste dans le mouvement créateur de la vie »[28] Par la sensibilité à la beauté des harmonies à créer, il enrichit l’intériorité d’une richesse que ne saurait lui procurer les biens matériels. L’art véritable est étroitement lié à la vie concrète. Il est régénération ou rénovation et brise le cercle de l’auto-répétition aliénatrice. La disponibilité au renouvellement est donc ou doit être la marque distinctive de l’homme au maximum d’être. C’est pourquoi, écrit notre auteur, « à la formation scientifique de l’homme de l’Afrique moderne, il faudra par conséquent associer une solide éducation artistique si on tient à éditer la fabrication de marionnettes et de robots humains »[29]. Le savoir proverbial qui est une fermeture sur soi et don l’Afrique est passée maître doit ainsi être remplacé par le savoir scientifique qui est créativité permanente, car «  la proverbialisassions de tout savoir est un danger pour le progrès et pour le développement »[30]. L’homme excellent, l’homme créateur, est un héros (tel le héros bergsonien), celui qui réveille la vie, un révolutionnaire. « C’est un homme résolument engagé dans le processus de la libération. Une double libération de soi-même et des autres »[31]. Par son action, il oriente l’histoire bien plus qu’il ne laisse orienter par elle. Ses initiatives novatrices engagent le sort de ses semblables ; pour cette raison, il est impératif qu’il réponde à deux exigences fondamentales : « l’exigence de responsabilité vis-à-vis de tous les humains et, corollairement, l’exigence de connaissance de ce qui est bien pour tous les humains »[32]. Les valeurs pratiques qu’il est appelé à créer doivent se donner comme modèles. Une forte lourde responsabilité pèse donc sur lui, car une moindre erreur de sa part pourrait être fatale pour ses tous et l’ignorance ou une connaissance approximative ne sauraient le caractériser.
            Contrairement à la mentalité sous-développée qui pense que le bonheur est un état définitivement constitué, Njoh-Mouellé montre que l’excellence est une quête permanente. «  L’excellence n’est excellence qu’aussi longtemps qu’elle se réaffirme tous les jours à travers ses œuvres. Il en est à peu près comme la foi dont parlent les évangiles. La foi n’est pas une chose qu’on acquiert une fois pour toute et qu’on pourrait conserver en sécurité dans un coffre quelconque. Elle se prouve de nouveau tous les jours à travers les œuvres. Cela est vrai de l’humanité de l’homme »[33]. L’homme au maximum d’être est donc dans une activité incessante. L’excellence ne saurait avoir un terme. Un homme excellent qui cessent de produit ou de créer sous prétexte qu’il atteint son objectif sombre automatiquement dans la médiocrité.
IV- 3- L’éducation
            En écrivant : « Un jour viendra où l’on n’aura plus qu’une pensée : l’éducation »[34], Nietzche démontrait par là qu’il avait bien compris que l’éducation est le véritable moteur du développement. Une société qui veut généraliser l’excellence doit former sa jeunesse à développer « le sens critique, le sens des responsabilités, le goût de la création artistique et l’amour de la liberté »[35]. L’éducation aura donc pour tâche de stimuler l’excellence en l’homme, car pour notre auteur, « tout homme est capable d’excellence »[36]. Il suffit juste de le placer dans des conditions tel qu’il se sente obligé de se surpasser. L’éducation dont il s’agit ici ne doit pas être comprise sous  «  l’unique forme de l’instruction ni dans la situation éducationnelle traditionnelle de maître-élève. C’est une éducation plus large, comportant une grande zone diffuse favorable dans laquelle baigne l’homme »[37].




[1] C.COMELIAU, Mythe et espoir du tiers-mondiste, Harmattan, paris, 1986, p.15
[2] O. CASTEL, cité par Mohamed Youssoufou Saliou, « L’Afrique  doit-elle avoir peut de la mondialisation » dans jeune Afrique Economique, n°275, du 16 au 29 Novembre, 1988, p.61
[3] Idem
[4] Idem
[5]Jean- Marie Albert, cité par Kabou Axelle, Et si l’Afrique refusait le développement ? Harmattan, paris, 1991, p.22
 Lucien ayissi, philosophe du développement et Ethique de l’excellence chez Njoh-Mouellé, dans, philosophes du Cameroun, Puy, Yaoundé, 2006, pp.79-105.
[6] Ebézére Njoh-Mouellé, de la médiocrité a l’excellence, clé, Yaounde, 1998, p.8
[7] Lucien ayissi, philosophe du développement et Ethique de l’excellence chez Njoh-Mouellé, dans, philosophes du Cameroun, Puy, Yaoundé, 2006, pp.79-105.

[8] Ebénézer Njoh-Mouellé, De la médiocrité à l’excellence. Essai sur la signification humaine du développement, suivie de Développement la richesse humaine, 2ème Edition, Mont-Cameroun, Yaoundé, 1988, p.20.
[9] Lucien Ayissi, op.cit., p.88.
[10] Ebénézer Njoh-Mouellé, op.cit., p.3.
[11] Lucien Ayissi, op.cit., p.88.
[12] Ebénézer Njoh-Mouellé, op.cit.,p.11.
[13] Lucien Ayissi, op.cit., p.89.
[14] Idem.
[15] Ebénézer Njoh-Mouellé, op.cit., p.12.
[16] Idem.
[17] Lucien Ayissi, op.cit., p.91.
[18] Ebénézer Njoh-Mouellé, op.cit., p.18.
[19] Ibid, p.19.
[20] Idem.
[21] Idem.
[22] Cf. Lucien Ayissi, op.cit., p.91.
[23] Cf. Ebénézer Njoh-Mouellé, op.cit., p.25.
[24] Cf. Ibid. p.23.
[25] Ibid. p. 69.
[26] Idem.
[27] Ibid. p.173.
[28] Ibid.  p.143.
[29] Ibid. p.151.
[30] Ebénézer Njoh Mouellé, Jalons II. L’africanisme aujourd’hui, éd. Clé, Yaoundé, 1975, p.51.
[31] Ebénézer Njoh Mouellé,op. cit., p.154.
[32] Ibid., p.159.
[33] Ibid., p.173
[34] Nietzsche cité par Njoh Mouellé, Ibid., p.165.
[35] Ibid., p.165.
[36] Ibid., p.167.
[37] Ibid., p.165.

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